"Pour ce qui est des personnalités politiques ou des dirigeants géorgiens actuels, nous n'aurons aucun contact avec eux", a indiqué M. Bagapch.
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en août 2008, après l'attaque géorgienne dans la nuit du 8 août contre l'Ossétie du Sud et la destruction de sa capitale Tskhinvali. Défendant les Sud-ossètes dont beaucoup sont citoyens russes, Moscou a introduit ses troupes dans la république, qui en cinq jours d'opérations en ont délogé les unités géorgiennes.
Le président abkhaz assure que "la situation en Géorgie ne sera jamais stable".
"Jugez-en vous-mêmes: la Géorgie a son quatrième président mais aucun de ses prédécesseurs n'est arrivé au pouvoir au terme d'élections démocratiques normales, et tous ont été forcés de démissionner", a indiqué M. Bagapch estimant que "le pouvoir en Géorgie sera encore longtemps usurpé au moyen de révolutions".
L'opposition géorgienne, qui mène depuis le 9 avril une action de protestation, exige la démission du président Mikhaïl Saakachvili, et promet de décréter la semaine prochaine une "mobilisation" de ses partisans dans l'ensemble du pays.
