"La Russie est un Etat puissant qui a ses positions, sa vision. Mon point de vue est rationnel et pragmatique. Toute en me fondant sur les valeurs de démocratie et de justice historique, je donne toutefois la priorité aux questions qui nous unissent et constituent des intérêts communs", a-t-il déclaré, ajoutant que "le passé ne devait pas occulter nos intérêts pragmatiques".
De son propre aveu, M. Usackas ne se considère pas comme "un homme qui va faire la leçon à la Russie, et lui dire ce qu'il faut et ne faut pas faire".
Le chef de la diplomatie a salué la création d'une commission ntergouvernementale pour la coopération juridique, chargée de régler les questions historiques épineuses.
Selon lui, les sommes réclamées par la Lituanie à la Russie pour les dommages subis pendant la période soviétiques (5,8 millions d'euros) doivent précisées, soutenant le principe des plaintes individuelles, comme celles présentées contre l'Allemagne.