Le Haut-Karabakh au menu d'une rencontre Russie-OSCE

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MOSCOU, 5 juin - RIA Novosti. Les négociations de paix arméno-azerbaïdjanaises sur la république autoproclamée du Haut-Karabakh ont été évoquées, vendredi à Moscou, par le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE.

"La discussion a porté sur l'état et les perspectives des négociations sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh à la lumière du récent entretien entre les présidents arménien et azerbaïdjanais, Serge Sargsian et Ilham Aliev, à Saint-Pétersbourg, ainsi que sur les efforts de médiation des coprésidents du Groupe de Minsk", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

Le coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE Matthew Bryza (États-Unis), Iouri Merzliakov (Russie), Bernard Fassier (France) sont arrivés à Moscou en provenance de Saint-Pétersbourg où ils avaient assisté à une rencontre des présidents Sargsian et Aliev.

Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se séparer de la république soviétique d'Azerbaïdjan. En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec Stepanakert pour capitale. En réponse, Bakou a annulé l'autonomie de la région, déclenchant des hostilités entre l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne.

Le conflit, qui a fait 15.000 morts et un million de réfugiés, s'est poursuivi jusqu'à l'instauration d'une trêve le 12 mai 1994. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste. Des négociations sur le règlement du conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) coprésidé par les États-Unis, la France et la Russie.

L'Azerbaïdjan insiste sur le respect de son intégrité territoriale et l'Arménie défend les intérêts de la république autoproclamée du Haut-Karabakh qui n'a pas le statut de partie aux négociations.

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