"Je tiens à souligner une fois de plus que moi personnellement et toute notre équipe politique, nous ne parlerons de l'adhésion à l'OTAN qu'à l'issue d'une consultation nationale", a-t-elle indiqué.
Bien que plus de la moitié de la population de l'Ukraine soit hostile à l'adhésion du pays à l'OTAN et que moins d'un tiers seulement y soit favorable, le président Viktor Iouchtchenko, qui est un fervent partisan de l'adhésion, ne cesse d'affirmer que tôt ou tard, les Ukrainiens prendront conscience de la nécessité absolue de l'adhésion.
En décembre dernier, les chefs de diplomatie des 26 pays membres de l'Alliance ont décidé de ne pas intégrer la Géorgie et l'Ukraine au Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP) en attendant que ces pays remplissent les conditions nécessaires. Une décision alternative a été adoptée, celle d'intensifier les travaux des commissions Ukraine-OTAN et Géorgie-OTAN afin d'associer ces pays à des "plans nationaux annuels".
Néanmoins, le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a de nouveau souligné que toutes les décisions de l'Alliance, réunie en sommet à Bucarest en avril 2008, restaient valables: l'Ukraine et la Géorgie adhéreront un jour à l'OTAN.