"Nous ne cessons de souligner que nous voulons parvenir à une situation où tout texte, toute initiative (sur le conflit) seront concertés avec nous", a souligné le dirigeant du Haut-Karabakh.
Pour ce qui est des progrès enregistrés dans les négociations avec l'Azerbaïdjan, a poursuivi M.Saakian, on ne saurait affirmer que l'opinion du Haut-Karabakh est ignorée. "Ces derniers temps, lorsque les coprésidents du Groupe de Minsk viennent en Azerbaïdjan, ils se rendent obligatoirement dans notre république", a-t-il ajouté.
Evidemment, a poursuivi M.Saakian, "cette forme de contacts (privilégiant l'Azerbaïdjan) est erronée, nous ne sommes pas d'accord avec cette manière d'avoir des contacts avec nous. Mais, compte tenu du fait que nous n'avons eu aucun contact, il s'agit, à notre avis, d'une tentative du Groupe de Minsk de nouer le dialogue, même indirect, avec les dirigeants du Haut-Karabakh".
A la question de savoir si M.Saakian voyait la possibilité d'une variante musclée de règlement du conflit, le président du Haut-Karabakh a répondu:
"La communauté internationale s'est persuadée que toutes ces années la République du Haut-Karabakh, tout an réaffirmant son attachement à un règlement négocié du conflit, a fait tout son possible pour éviter une "variante musclée". Malheureusement, nous devons avoir affaire à l'Azerbaïdjan, un Etat agressif qui fait régulièrement des déclarations belliqueuses.
Nous respectons la participation de la Russie et des autres pays coprésidents qui veulent que le problème soit réglé dans un avenir prévisible", a ajouté M.Saakian.
