L'accord prévoyant la formation de la KSOR a été signé le 14 juin dernier à Moscou lors du sommet de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Minsk a refusé d'y prendre part en raison des désaccords avec Moscou sur les livraisons du lait biélorusse à la Russie. L'accord n'a pas été signé non plus par l'Ouzbékistan.
"Nous avons le droit de signer les traités internationaux ou non. Nous signerons cet accord si nous le trouvons utile", a affirmé mardi M. Loukachenko lors d'un entretien avec les journalistes à Nesvij (région de Minsk).
"Ce document n'a rien de mauvais. Il s'agit d'un accord cadre prévoyant la création d'unités qui pourraient être envoyées, sur décision commune, dans une région ou dans une autre. Si je m'y oppose, elles ne seront envoyées nulle part. L'accord ne cause aucun préjudice à notre Etat", a souligné le président biélorusse.
La décision de former la Force de réaction rapide a été adoptée le 4 février dernier lors de la réunion extraordinaire des dirigeants des pays membres de l'OTSC: l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. La Force de réaction rapide aura pour mission de repousser l'agression armée, de combattre le terrorisme international et l'extrémisme, de réprimer le crime transnational organisé et le trafic de stupéfiants, de réparer les conséquences de sinistres et d'accidents.
