Le festival international de musique « Vladimir Spivakov invite » vient de marquer son 5e anniversaire.
Le public apprécie hautement l’initiative du célèbre violoniste et chef d’orchestre qui permet de voir à Moscou des artistes dont les noms s’accompagnent toujours d’épithètes : légendaire, glorieux, mondialement connu et de se souvenir de ceux qui nous ont quittés. Le dernier festival a remis dans les mémoires des Moscovites le nom légendaire de Charlie Chaplin, dont la projection du film « Les lumières de la Ville » s’est accompagnée de la bande originale, créée, comme on sait, par Chaplin lui-même.
La musique de Chaplin est magnifique et un peu naïve, elle touche le cœur, dit Vladimir Spivakov. Ne dit-on pas que l’art n’a pas de sens, s’il ne fait pas battre le cœur ? L’art de Chaplin a un sens : il a su transmettre dans ses films une incroyable miséricorde. Et c’est en cela qu’il est un grand poète. Selon Marina Tsvetaieva, le mot « poète » signifie « l’égalité entre l’âme et le don ».
Le public apprécie hautement l’initiative du célèbre violoniste et chef d’orchestre qui permet de voir à Moscou des artistes dont les noms s’accompagnent toujours d’épithètes : légendaire, glorieux, mondialement connu et de se souvenir de ceux qui nous ont quittés. Le dernier festival a remis dans les mémoires des Moscovites le nom légendaire de Charlie Chaplin, dont la projection du film « Les lumières de la Ville » s’est accompagnée de la bande originale, créée, comme on sait, par Chaplin lui-même.
La musique de Chaplin est magnifique et un peu naïve, elle touche le cœur, dit Vladimir Spivakov. Ne dit-on pas que l’art n’a pas de sens, s’il ne fait pas battre le cœur ? L’art de Chaplin a un sens : il a su transmettre dans ses films une incroyable miséricorde. Et c’est en cela qu’il est un grand poète. Selon Marina Tsvetaieva, le mot « poète » signifie « l’égalité entre l’âme et le don ».
Le maestro Spivakov a avoué que la crise économique mondiale a grandement diminué la générosité des mécènes et infléchi les projets du festival. Cependant, pour les vrais mélomanes les deux semaines de ce festival –du 25 septembre au 7 octobre – sont un vrai festin, ingénieusement « assaisonné ». Sinon, comment qualifier cette frivolité : le concert, consacré à la musique de Jean- Sébastien Bach a commencé par une pièce d’un compositeur contemporain intitulée « Si Bach élever des abeilles… »
« Il importe pour moi de montrer ce que j’aime moi-même », dit Vladimir Spivakov de son festival. Aujourd’hui, c’est l’œuvre du célèbre compositeur américain George Gershwin ayant marié la musique classique et le jazz. « La musique du bonheur », c’est ainsi que Spivakov qualifie ses œuvres, y compris la célèbre « Rhapsody in blue ». C’est le grand pianiste classique amoureux de jazz Denis Matzouev qui l’a jouée avec brio et tempérament le jour de l’ouverture du festival.
« Il importe pour moi de montrer ce que j’aime moi-même », dit Vladimir Spivakov de son festival. Aujourd’hui, c’est l’œuvre du célèbre compositeur américain George Gershwin ayant marié la musique classique et le jazz. « La musique du bonheur », c’est ainsi que Spivakov qualifie ses œuvres, y compris la célèbre « Rhapsody in blue ». C’est le grand pianiste classique amoureux de jazz Denis Matzouev qui l’a jouée avec brio et tempérament le jour de l’ouverture du festival.
