Le projet russe de résolution sur les mesures de confiance dans l’Espace a été pour la première fois approuvé par consensus au Premier comité de l’Assemblée Générale de l’ONU. Cette structure a en charge les questions de désarmement et d’autres problèmes politiques. L’adoption du projet au Premier comité, qui groupe tous les 192 nations unies, signifie en fait son ultérieure approbation par l’Assemblée Générale. Le vote est prévu en décembre.
Dans les années précédentes les Etats-Unis votaient chaque fois contre le projet russe de résolution visant à prévenir une militarisation de l’Espace. Les experts associent ce changement de la position de Washington à l’égard de la proposition de Moscou aux nouvelles approches des problèmes du désarmement et de la politique internationale en générale par l’administration de Barack Obama. La délégation américaine a souligné au Premier comité l’importance de l’interaction bilatérale avec la Russie sur toutes les questions touchant les activités spatiales. Et a annoncé la volonté de discuter avant tout la problématique de prévention de la militarisation de l’Espace à la Conférence de l’ONU sur le désarmement, qui se tiendra à Genève. Voici l’opinion d’Alexandre Saveliev, chef de la section des études stratégiques à l’Institut de l’Economie mondiale et des relations internationales.
La voie sera ainsi dégagée à l’ouverture des pourparlers réels sur l’élaboration du document engageant juridiquement toutes les parties à ne pas placer des armes dans l’Espace. Pourquoi est-ce tellement important ? Certes, les armes dans l’Espace ne sont pour le moment que de la fiction. Et pourtant une telle éventualité préoccupe la Russie et de nombreux autres pays durant ces dernières années. Il suffit de rappeler l’idée de la « guerre des étoiles » de Ronald Reagan. A présent on voit apparaître une possibilité réelle d’éviter une aussi dangereuse évolution des événements. Si la communauté mondiale ne prévient pas une militarisation de l’Espace avant qu’elle ne commence, après elle aura beaucoup de mal à stopper ce processus. Il faut donc saisir l’opportunité pour que les générations présentes et futures ne se trouvent pas exposées.
Dans les années précédentes les Etats-Unis votaient chaque fois contre le projet russe de résolution visant à prévenir une militarisation de l’Espace. Les experts associent ce changement de la position de Washington à l’égard de la proposition de Moscou aux nouvelles approches des problèmes du désarmement et de la politique internationale en générale par l’administration de Barack Obama. La délégation américaine a souligné au Premier comité l’importance de l’interaction bilatérale avec la Russie sur toutes les questions touchant les activités spatiales. Et a annoncé la volonté de discuter avant tout la problématique de prévention de la militarisation de l’Espace à la Conférence de l’ONU sur le désarmement, qui se tiendra à Genève. Voici l’opinion d’Alexandre Saveliev, chef de la section des études stratégiques à l’Institut de l’Economie mondiale et des relations internationales.
La voie sera ainsi dégagée à l’ouverture des pourparlers réels sur l’élaboration du document engageant juridiquement toutes les parties à ne pas placer des armes dans l’Espace. Pourquoi est-ce tellement important ? Certes, les armes dans l’Espace ne sont pour le moment que de la fiction. Et pourtant une telle éventualité préoccupe la Russie et de nombreux autres pays durant ces dernières années. Il suffit de rappeler l’idée de la « guerre des étoiles » de Ronald Reagan. A présent on voit apparaître une possibilité réelle d’éviter une aussi dangereuse évolution des événements. Si la communauté mondiale ne prévient pas une militarisation de l’Espace avant qu’elle ne commence, après elle aura beaucoup de mal à stopper ce processus. Il faut donc saisir l’opportunité pour que les générations présentes et futures ne se trouvent pas exposées.
Commentant ce consensus à l’ONU, les experts partagent cet avis qu’un accord universel à ce sujet pourra être élaboré d’ici quelques ans. Car ce consensus ouvre de nouvelles perspectives à l’interaction internationale sur les problèmes de l’Espace aussi dans d’autres formats que celui de l’ONU. Le principal est que ce soutien unanime de l’initiative de Moscou offre une base solide à la coopération bilatérale avec des Etats clés domestiquant l’Espace.
