LA MONA LISA DU BALLET RUSSE

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« Elle ne fait pas plus de ce qu’il faut, et ce qu’il faut, elle le fait de façon géniale ». C’est ce qu’on disait de la grande danseuse russe, artiste du peuple de l’URSS Galina Oulanova, dont on marquait le 8 janvier les cent ans de la naissance. Jusqu’à présent le monde entier l’admire, et son nom est connu même de ceux qui ne savent rien de plus du ballet.
Le nom de Galina Oulanova au XXe siècle est devenu la personnification du ballet russe classique. Mais son art recèle encore un certain mystère, est persuadé le danseur et chorégraphe Vladimir Vassiliev. Dernier partenaire scénique de la légendaire danseuse, son ami, il dirige actuellement le Fonds Oulanova.
Galina Oulanova a été, est et restera une énigme, dit Vladimir Vassiliev. Tout comme la plupart des grands acteurs. Et nous percevons toujours son mystère.
La série de concerts, préparée à l’occasion de la grande date par le Fonds Oulanova a reçu l’appellation « La Mona Lisa du ballet russe ». On comparait souvent Oulanova aux images de la Renaissance – les madones de Raphael. Personne en Occident ne s’attendait à ce que l’Union Soviétique, qui se trouvait alors derrière un « rideau de fer », puisse présenter au monde une telle artiste !
C’était un succès tout simplement phénoménal, se rappelle Vladimir Vassiliev les premières tournées de Galina Oulanova à l’étranger. C’était une révélation ! Ils ont appris soudain qu’en Russie soviétique, en cette Russie effroyable, il y avait le ballet ! Ils ont vu un miracle. Un miracle aussi parce que Galina qui avait alors déjà 46 ans, dansait la partie de Juliette. Et c’était convainquant au point d’étourdir.
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