LA RUSSIE ET LES ETATS-UNIS ARRIVENT AU STADE DE LA SIGNATURE DU NOUVEAU TRAITE START

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La signature du nouveau traité entre la Russie et les Etats-Unis qui porte sur les armements offensives stratégiques, est la question d’un avenir proche. Il reste de coordonner les détails avec la rigueur la plus stricte.
La signature du nouveau traité entre la Russie et les Etats-Unis qui porte sur les armements offensives stratégiques, est la question d’un avenir proche. Il reste de coordonner les détails avec la rigueur la plus stricte. C’était le travail effectué à Moscou par Nikolaï Makarov et Michael Mullen, chefs d’états-majors des armées des deux plus grandes puissances nucléaires. Samedi ils ont déclaré que dorénavant les délégations vont s’occuper du « travail à domicile » et le dialogue va continuer en février à Genève.
L’ancien traité est arrivé à son terme le 5 décembre 2009. A ce jour-là les négociations n’étaient pas encore terminées. Les détails sur les obstacles qui ont empêché au traité d’être achevé plus tôt sont expliqués par Vladimir Evseev, expert de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales :
Moscou insiste que les informations télémétriques doivent être transmises par une voie chiffrée. La partie américaine ne le pense pas. Elle estime qu’il faut utiliser la voie ouverte. Le premier-ministre Vladimir Poutine a répondu que la Russie est prête à ouvrir les informations télémétriques si les Etats-Unis feront de même sur les systèmes de la défense antimissile.
Le second problème c’est le contrôle des complexes stratégiques mobiles. Les Etats-Unis n’ont pas de ces armements et la Russie insistait que le contrôle n’a pas de sens aujourd’hui. Après toutes les négociations le document devra être ratifié par les parlements. De la part russe, on n’envisage pas de difficultés. Le Congrès américain, en revanche, peut préparer des surprises, estime Vladimir Evseev :
Les diplomates et les experts doivent persuader les élus que le nouveau traité ne contredit pas les intérêts nationaux. Pour les Etats-Unis cette question est particulièrement brûlante car le parti démocratique n’a pas de majorité qualifiée au Congrès. Le parti républicain peut faire traîner le procès de la ratification.
Mais, tout compte fait, les deux parties sont « intéressées que le traité soit signé avant le « sommet nucléaire » d’avril à Washington. En décembre le président russe Dmitri Medvedev a déclaré qu’un monde sans armes nucléaires est un « but attractif et raisonnable ». Mais il faut y aller progressivement avec la participation des autres pays à côté des Russes et des Américains. La Chine s’est déjà déclarée prête à adhérer au nouveau processus de désarmement nucléaire.
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