Le deuxième jour de la Conférence de Munich est pour ainsi dire une journée russe. Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a pris la parole le matin ayant envisagé la sécurité globale. Le vice-président du gouvernement Serguei Ivanov a pris le relais dans l’après-midi. L’ex-ministre russe de la défense a abordé le problème de la non-prolifération des armes nucléaires. Notre correspondante Natalia Pavlova rapporte de la capitale bavaroise.
Serguei Ivanov participe constamment à la conférence de Munich : cette année il y a été invité pour la dixième fois. De ce fait, il a eu la possibilité d’apprécier comment les changements sur l’échiquier international se reflétaient dans les décisions adoptées au forum. Ces initiatives ont contribué à mettre fin à la confrontation et à développer les rapports de confiance et de partenariat. De nouvelles initiatives en matière de désarmement ont été présentées : l’initiative de Hoover et le programme « Zéro global ». Le vice-président du gouvernement russe a dit, en particulier à Munich :
La mentalité stratégique russe a changé. Les armes nucléaires demeurent aujourd’hui un moyen de dissuasion mais ce n’est pas une panacée contre toutes les menaces.
Serguei Ivanov participe constamment à la conférence de Munich : cette année il y a été invité pour la dixième fois. De ce fait, il a eu la possibilité d’apprécier comment les changements sur l’échiquier international se reflétaient dans les décisions adoptées au forum. Ces initiatives ont contribué à mettre fin à la confrontation et à développer les rapports de confiance et de partenariat. De nouvelles initiatives en matière de désarmement ont été présentées : l’initiative de Hoover et le programme « Zéro global ». Le vice-président du gouvernement russe a dit, en particulier à Munich :
La mentalité stratégique russe a changé. Les armes nucléaires demeurent aujourd’hui un moyen de dissuasion mais ce n’est pas une panacée contre toutes les menaces.
Selon Serguei Ivanov, la Russie a fait un apport substantiel aux initiatives mondiales en vue de réduire les armes nucléaires. Cela concerne le Traité sur la destruction des missiles à moyenne et à plus courte portée, l’Accord START 1 et le Traité sur la réduction des potentiels nucléaires stratégiques. La Russie a réduit son potentiel nucléaire tactique. Serguei Ivanov a dit que la Russie et les Etats-Unis signeraient au premier semestre 2010 un nouvel accord contraignant sur la réduction des armements stratégiques offensifs.
Selon Serguei Ivanov, la Russie et les Etats-Unis sont tout particulièrement responsables du désarmement. Cependant, la participation d’autres Etats à ce processus serait parfaitement logique. Ce serait absurde si la Russie et les Etats-Unis poursuivent le désarmement alors que les autres renforcent leurs potentiels.
Le vice-président du gouvernement russe a signalé la nécessité de raffermir le régime de non-prolifération des armes nucléaires au Proche-Orient. Il est nécessaire que tous les pays de la région ratifient le Traité sur l’interdiction globale des essais nucléaires et renoncent bénévolement à fabriquer les composantes du cycle du combustible nucléaire. En ce qui concerne le problème nucléaire iranien, la Russie se prononce toujours pour le régler par des moyens diplomatiques. L’Iran doit persuader, à son tour, la communauté mondiale que son programme de développements nucléaires est pacifique.
A la question s’il croyait au « zéro global » Serguei Ivanov a répondu : « Si vous me demandez si je crois réellement à une dénucléarisation totale, je répondrai aussi directement que possible : pas de mon vivant mais c’est à nous de commencer ».
Selon Serguei Ivanov, la Russie et les Etats-Unis sont tout particulièrement responsables du désarmement. Cependant, la participation d’autres Etats à ce processus serait parfaitement logique. Ce serait absurde si la Russie et les Etats-Unis poursuivent le désarmement alors que les autres renforcent leurs potentiels.
Le vice-président du gouvernement russe a signalé la nécessité de raffermir le régime de non-prolifération des armes nucléaires au Proche-Orient. Il est nécessaire que tous les pays de la région ratifient le Traité sur l’interdiction globale des essais nucléaires et renoncent bénévolement à fabriquer les composantes du cycle du combustible nucléaire. En ce qui concerne le problème nucléaire iranien, la Russie se prononce toujours pour le régler par des moyens diplomatiques. L’Iran doit persuader, à son tour, la communauté mondiale que son programme de développements nucléaires est pacifique.
A la question s’il croyait au « zéro global » Serguei Ivanov a répondu : « Si vous me demandez si je crois réellement à une dénucléarisation totale, je répondrai aussi directement que possible : pas de mon vivant mais c’est à nous de commencer ».
