Selon les experts de l'organisation pour l'alimentation et l'agriculture de l'ONU, l'augmentation des prix du blé menace la sécurité alimentaire mondiale. Ils se réunissent tous les deux ans à Rome pour discuter les problèmes de l'alimentation nécessaire pour une vie active et seine. Cette réunion est extraordinaire et elle est consacrée à la situation au marché mondial du blé.
Les prix mondiaux du blé et d'autres céréales vont augmenter. Dans les derniers comptes-rendus des spécialistes indiquaient que malgré les pertes de la récolte en raison de la sécheresse dans le monde, la situation n'inspire pas des craintes. Pourtant, aux Etats-Unis le prix du blé a doublé si l'on compare au septembre de l'année dernière.
Certains experts ont lié l'augmentation des prix à la décision de la Russie d'interdire pour certaine période l'exportation du blé. Voici l'opinion du chef du comité pour des questions agraires de la Douma d'Etat de Russie Valentin Denissov :
L'introduction de l'embargo sur l'exportation du blé est dictée par des intérêts intérieurs et par la résolution des problèmes intérieurs de la Russie. Cela ne peut pas influencer l'augmentation des prix mondiaux du blé. Cela ne signifie pas également que la Russie ne reviendra pas au marché international. Pour le moment les positions de la Russie au marché mondial d'alimentation ne sont pas très fortes.
Selon Valentin Denissov, les tentatives de montrer que la politique de la Russie concernant le blé est à la base de touts les problèmes, détournent l'attention de la communauté internationale d'un problème encore plus sérieux. Aujourd'hui les prix non seulement du blé mais de presque tous les produits alimentaires augmentent.
Le pain, la viande, le lait, les œufs coûtent maintenant plus cher qu'au printemps dernier.
Bien qu'il n'ait pas de raisons objectives pour une telle augmentation des prix, elles augmentent. Les experts de l'organisation pour l'alimentation et l'agriculture de l'ONU devront élaborer maintenant non seulement des mécanismes de protection des bonds des prix en cas des cataclysmes mais aussi trouver des réserves pour rejeter la menace de la famine dans les pays qui sont en voie de développement.
