Musique, football et origami

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Le premier festival eurasien de musique vient de prendre fin à Iekaterinbourg au cœur de l’Oural.

Le premier festival eurasien de musique vient de prendre fin à Iekaterinbourg au cœur de l’Oural. 500 interprètes représentant les traditions musicales des deux continents ont donné 13 concerts entre le 6 et le 24 septembre et se sont en plus livrés à une compétition sportive et à des leçons d’artisanat pour le plus grand plaisir du public!

« La rencontre musicale EST-OUEST à la frontière géographique entre l’Europe et l’Asie qui passe justement dans la région de Iekaterinbourg, a été une idée particulièrement heureuse », - estime dans son interview à la Voix de la Russie l’éminent compositeur russe Alexandre Tchaïkovski qui a pris part au festival.

« Le festival eurasien est réellement original et même unique en ce qui concerne le nombre d’interprètes et de solistes. Il y avait des musiciens japonais - sud-coréens, un orchestre chinois, l’orchestre européen « La philharmonie des nations » sous la baguette de Justus Frantz et l’orchestre des jeunes musiciens de Munich. Je pense que ce festival doit devenir traditionnel et constituer un grand événement ».

Le succès du festival est dans une grande mesure le mérite de ses jeunes participants. Son programme a été spécialement conçu pour la nouvelle génération des musiciens capables de se produire avec des professionnels. Cette tâche s’est avérée être relativement aisée. Le XIVème concours international Tchaïkovski s’est terminé en été à Moscou suivi de près par le concours de l’opéra italien au Bolchoï. Ce sont les gagnants de ces joutes musicales qui se sont produits à Iekaterinbourg. Mais il y avait aussi d’autres musiciens qui, nonobstant leur jeunesse, avaient eu le temps d’obtenir une consécration internationale. C’est le cas de la violoniste japonaise Saïaka Sedji âgée de 25 ans. Elle fait office de soliste de l’orchestre philharmonique et on la connaît bien à Iekaterinbourg.

Dmitri Liss qui dirige l’orchestre philharmonique et est le directeur de programmation du festival, a bien voulu dire dans son interview à la Voix de la Russie:

« Saïaka a d’emblée séduit notre public – c’est une jeune fille sympathique et charmante. Lorsque cette femme menue monte sur la scène et fait preuve d’une technique très perfectionnée en faisant pleinement résonner son violon, l’effet est tout simplement saisissant! Elle est tout le temps avec nous – en France comme au Japon et il était évident qu’elle devait participer au festival ».

D’ailleurs, Saïka Sedji prenait non seulement part au concerts mais donnait des master classes de l’art japonais traditionnel d’origami, ce qui est devenu un événement marquant du programme parallèle. Ces programmes étaient deux et c’est le deuxième qui a réservé le plus de surprises pour ne mentionner que la Journée du football, quant les musiciens de Munich et de Iekaterinbourg ont troquée leurs habits longs contre les tenues de sport pour s’affronter dans un match de foot. Mieux encore, ils ont participé avant la compétition à une séance de dégustation des fameux raviolis d’Oural ce qui leur a donné un complément de vigueur. Après le match, tous les joueurs ont revêtu leur tenue de musiciens et sont montés sur la scène pour interpréter en commun de la musique de Beethoven et de Tchaïkovski. Ce genre de prestation reflète le mieux l’idée du festival, estiment ses organisateurs qui veulent en faire une Biennale eurasienne de musique à Iekaterinbourg.

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