Il est minuit, c’est le Nouvel an…

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Il est minuit, c’est le Nouvel an… - Sputnik Afrique
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Outre le champagne, les salades et le sapin, pour beaucoup de russes, la nuit de Nouvel-An ne serait pas complête sans les comédies cultes de Riazanov, "'Ironie du sort" et "La nuit de carnaval".

Les films du célèbre réalisateur  russe Eldar Riazanov font partie des célébrations du Nouvel An au même titre que le champagne et la salade «Olivier». Un de ses films, la comédie «La nuit de carnaval» souffle ses 55 bougies.

Des films hors du temps

L'hisoire est assez banale. Elle raconte un conflit entre la jeunesse et un bureaucrate pendant la nuit du Nouvel an. Elle n’avait pas vraiment enthousiasmé le jeune réalisateur Riazanov que personne ne connaissait à l’époque. Mais curieusement, on le regarde depuis plus d’un demi-siècle. Le public russophone le connaît par cœur, mais n’en suit pas moins avec intérêt les aventures festives qui se jouent dans un club ouvrier et la romance entre les personnages principaux.

«La nuit de carnaval» ne peut se comparer qu’à un autre chef-d’œuvre du même réalisateur: «L'ironie du sort», sorti sur les écrans en 1975, également à la veille du Nouvel an.Dans chaque famille russe qui se prépare à célébrer le Nouvel An, qui pare le sapin et dresse la table tout en regardant «Ironie du sort», il y a toujours quelqu’un pour s’exclamer «Tiens, c’est vraiment super!»

Un élément culturer de notre vie

«Ces films font partie de nos traditions. C’est comme nos parents que nous aimons parce qu’ils existent. C’est un cinéma qui recueille l’admiration générale et un élément culturel important de notre vie», affirme la réalisatrice russe Vera Storojeva.

Il n'est pas étonnant dès lors que bien des années plus tard, il ait été décidé de faire des remakes des films d’Eldar Riazanov. Il a en personne réalisé «La nuit de carnaval – 2». Quant à «Ironie du sort», la version de Timour Bekmambetov a franchement déçus les spectateurs. L’histoire est apparemment la même, tout comme les acteurs originaux qui ont eu le temps de vieillir et des personnages nouveaux, incarnés par des vedettes mais ce n'était pas pareil.

Le rêve des réalisateurs russes

Tout réalisateur russe rêve de faire un jour une comédie qui deviendrait culte comme celles d’Eldar Riazanov. Il y a des tentative chaque année. Plusieurs comédies sortent traditionnellement à l’écran ces jours-ci, comme le film de Vera Storojeva «Mon gars est un ange».

«Tout le monde voudrait mettre à l’écran une histoire qui aurait une vie aussi longue que les films de Riazanov. J’ai également tenté avec le film «Le Français» que la première chaîne diffuse depuis huit ans, ce qui me fait vraiment plaisir. Mon nouveau film est une comédie romantique, une féerie du Nouvel an. Une jeune fille tombe de la fenêtre et est sauvée au dernier moment par un jeune homme qui se révèle être un ange. Elle passe donc toute la journée du 31 décembre  en compagnie de cet ange. Une journée entière pour eux deux. C’est un vrai conte à la fois burlesque et touchant. Nous avons tourné le film en hiver si bien que la neige et les paysages sont authentiques. On voit une Moscou en liesse sous la neige. La première du film a eu lieu récemment et les spectateurs m'ont affirmé qu’ils avaient l’impression d’avoir déjà célébré le Nouvel an», raconte, heureuse, Vera Storojeva.

Il est trop tôt pour faire des conjectures sur le sort de «Mon gars est un ange».

Quant à «La nuit de carnaval», de nombreux Russes regarderont encore une fois le film pour rendre hommage à la magnifique actrice Lioudmila Gourtchenko qui a débuté dans ce film.

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