Incident frontalier: Ankara riposte, mais ne part pas en guerre contre la Syrie

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Le mandat délivré par le parlement turc au gouvernement pour des opérations militaires transfrontalières après l'incident à la frontière syrienne ayant coûté la vie à cinq civils turcs ne signifie pas une déclaration de guerre à la Syrie, souligne Ankara.

Le mandat délivré par le parlement turc au gouvernement pour des opérations militaires transfrontalières après l'incident à la frontière syrienne ayant coûté la vie à cinq civils turcs ne signifie pas une déclaration de guerre à la Syrie, souligne Ankara.

"Ce n'est pas un mandat pour déclarer la guerre (à la Syrie). Nous agirons de concert avec la communauté internationale, ce qui est notre priorité", a déclaré le vice-premier ministre turc Besir Atalay, cité par la chaîne NTV.

Selon Ankara, la Turquie ne cherche pas à faire la guerre à qui que ce soit mais elle est parfaitement capable de se défendre contre toute attaque menaçant sa souveraineté.

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a espéré pour sa part que la Syrie avait bien reçu le message d'Ankara.

Réuni jeudi à huis clos, le parlement turc a autorisé l'armée à conduire "si nécessaire", pendant une année, des opérations transfrontalières, notamment en Syrie. Le gouvernement a sollité un tel mandat, suite à un incident survenu mercredi soir à la frontière avec la Syrie. Des tirs d'obus syriens ont tué cinq civils et blessé dix autres dans la localité frontalière d'Akçakale (sud-est de la Turquie). L'armée turque a riposté immédiatement en pilonnant plusieurs cibles sur le territoire syrien.

Les médias turcs rapportent que 320 députés ont voté pour l'octroi d'un tel mandat et 129 autres s'y sont opposés.

 

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