Selon lui, l'ABR a préparé les documents relatifs à l'instauration de ce poste il y a déjà un an. Mais après les événements de mai et juin 2004 (lorsque les banques ont frôlé la crise), il a été décidé d'accélérer ce processus.
Expliquant l'objectif de ce poste, Gareguine Tossounian a relevé que le client aura la possibilité de s'adresser directement à l'ombudsman pour régler ses conflits avec la banque. Il s'agit d'un règlement extrajudiciaire des conflits qui n'a pas de conséquences juridiques. La banque doit assumer la responsabilité pour l'accomplissement des décisions de l'ombudsman, a précisé le responsable.
Aux dires de Gareguine Tossounian, ce genre de travail avec les clients est très important pour les banques du point de vue tant éthique que pratique. Si les banques se montrent disposées à défendre les intérêts de leurs déposants, le nombre de clients augmentera.
Par ailleurs, le président de l'ABR a indiqué que le processus de création de l'institution en question progressait lentement, les banques ne se hâtant pas d'assumer les obligations pertinentes.
En juillet dernier, l'ABR a convoqué une réunion à ce sujet et envoyé des propositions appropriées aux banques russes.
Gareguine Tossounian a souligné que l'adhésion à ce système n'était que volontaire. Mais il estime qu'y adhéreront les banques désirant augmenter le nombre de leurs clients.