La Russie espère achever les négociations avec la plupart des pays membres. "Les conditions seront ainsi réunies pour achever tout le processus", a-t-il affirmé.
Il ne restera qu'à négocier les questions systémiques, notamment celle de l'harmonisation de la législation russe. "Nous concentrerons nos efforts sur ce sujet à la fin de 2004 et au début de 2005", a précisé Maxime Medvedkov.
Parlant de l'avancement des négociations sur l'adhésion de la Russie à l'OMC, il a affirmé que "les principaux problèmes sont en principe résolus".
Cependant, le problème de la libéralisation du marché du gaz russe n'est pas encore complètement levé de l'ordre du jour. "Certains pays s'accrochent toujours au problème de la formation du prix des marchandises dans le prix de revient desquelles le gaz entre pour une part considérable, tel le prix des engrais", a précisé le négociateur russe.
Les conditions d'accès aux marchés des services financiers sont un autre problème sérieux. "Les ententes intervenues avec l'Union européenne prévoient une libéralisation substantielle mais pas totale des activités des institutions financières étrangères en Russie", a dit Maxime Medvedkov. A son avis, elles permettent de maintenir en équilibre les intérêts des banques et des sociétés d'assurance russes, des sociétés étrangères et des consommateurs des services.
"Ce principe est accepté par de nombreux pays membres de l'OMC. Certains estiment cependant que la Russie n'a pas poussé suffisamment loin la libéralisation et doit donc prendre des engagements plus stricts", a-t-il ajouté.
"Je doute que ce soit possible et que ce soit nécessaire. Telle est d'ailleurs notre position", a déclaré le négociateur russe.
"Les négociations sont difficiles avec tous les Etats membres. Des problèmes surprenants surgissent même avec des pays avec lesquels nous avons des relations de bon voisinage et créons une zone de libre échange", a affirmé Maxime Medvedkov.
