Leur rapport intitulé "La sécurité énergétique de l'Estonie dans le contexte de la politique énergétique de l'UE", qui a été débattu lundi lors d'une réunion de la commission parlementaire pour les affaires internationales, recommande également à Tallinn de rechercher les possibilités de développer un système énergétique unique au sein de l'Union européenne et de prendre une part plus active à l'élaboration de la politique énergétique unique de l'UE.
Contacté par RIA Novosti, le service de presse du parlement estonien a précisé qu'une grande attention avait été accordée lors de la réunion à la dépendance de la politique extérieure estonienne envers les fournisseurs étrangers d'énergie. Les députés ont notamment rappelé la nécessité de "réduire les risques liés aux importations de gaz naturel russe", selon le service de presse.
Lancé en septembre 2005, le projet de Gazoduc nord-européen (GNE) prévoit la pose sous la Baltique d'une conduite entre la Russie et l'Allemagne, par laquelle le gaz russe arrivera en Europe vers 2010 en contournant les pays baltes et la Pologne. L'utilisation de la voie la plus courte (par la Baltique) et l'absence de risques de transit se répercutera positivement sur les coûts de transport du gaz, affirme Gazprom, un des protagonistes du projet. Moscou invite tous les pays d'Europe intéressés à s'y joindre, alors que la Pologne et les pays baltes, qui se verront privés d'une partie considérable de leurs recettes de transit, continuent de critiquer vivement le projet de GNE.
