"Les options technologiques choisies par les parties au projet doivent garantir la sécurité de la conduite, sinon nous ne pourrons malheureusement pas autoriser la poursuite du projet", a indiqué le ministre, ajoutant que les sociétés engagées devaient assumer les conséquences du préjudice causé à l'environnement.
Le ministère lancera une vérification et une commission spéciale devra présenter ses résultats dans un mois, a noté M. Troutnev. Les conclusions relatives au projet seront tirées en se fondant sur ces résultats.
Le ministère, a-t-il poursuivi, se rend parfaitement compte de la signification du projet sur le plan des investissements et de sa portée économique.
"Nous estimons également que tout doit être fait afin de remédier à la situation, sans arrêter le projet", a souligné le ministre.
Pourtant, si l'opérateur du projet Sakhaline 2, Sakhalin Energy, "ne nous comprend pas, nous n'aurons d'autre choix que de suspendre sa réalisation", a ajouté M. Troutnev.
Parmi les infractions révélées, le ministre a cité des coupes claires illicites liées à la modification de l'itinéraire de la conduite, le préjudice causé aux cours d'eau et les problèmes liés aux travaux d'approfondissement sur le littoral.
M. Troutnev a rappelé que des 60 recommandations antérieurement données à Sakhalin Energy, 30 n'avaient jamais été réalisées.
"Le projet pose des problèmes et suscite nos réclamations depuis son lancement il y a quatre ans", a encore noté le ministre des Ressources naturelles.