Alliance peu probable entre Gazprom et le producteur français de tubes Vallourec (Business & Financial Markets)

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MOSCOU, 1er juin - RIA Novosti. Gazprom est déjà la troisième compagnie russe considérée comme possible prétendant à une alliance avec le groupe Vallourec SA, producteur français de tubes. Cependant, l'acquisition du bloc de contrôle du groupe Vallourec, dont la capitalisation est de 16 milliards de dollars, serait, selon les analystes, trop dispendieux pour Gazprom.

Selon les données du Daily Mail britannique, Gazprom pourrait proposer d'acquérir la société française Vallourec au prix de 300 euros (403 dollars) l'action. Chez Gazprom, on s'est refusé à commenter l'information.

Le monopole russe du gaz est déjà la troisième compagnie considérée comme prétendant à l'achat d'une part de Vallourec. Une information apparue au début du mois a mentionné la création éventuelle d'une coentreprise par Vallourec et TMK (fabricant russe de tubes), dans laquelle la compagnie française détiendrait 51%. Ensuite, on a cité un autre candidat à l'achat: Roman Abramovitch qui pourrait ajouter les actions de Vallourec à celles d'Evraz qu'il contrôle déjà.

"Le désir de Vallourec d'accéder au marché russe est compréhensible, car il progresse bien plus vite que le marché européen: en 2006, 6 à 7% et 3 à 4% respectivement, souligne Dmitri Skvortsov, analyste de la Banque de Moscou. La progression du marché russe s'explique par de grands projets d'investissement, avant tout de Gazprom (NEG) et de Transneft (pipeline Sibérie orientale - Pacifique)".

Les experts estiment que l'achat par Gazprom du bloc de contrôle de la compagnie française est peu probable. Vallourec est le troisième mondial de la production de tubes, après la compagnie italienne Tenaris et TMK, et sa capitalisation est estimée à 15,8 milliards de dollars. "Pour Gazprom, il n'est pas logique de dépenser 8 milliards de dollars pour l'achat du bloc de contrôle de Vallourec", estime Dmitri Skvortsov. "La compagnie publique achète de nombreux actifs énergétiques, pétroliers et houillers, l'acquisition d'une société étrangère de tubes n'est pas aujourd'hui rationnelle", estime Konstantin Tcherepanov, analyste de Rye, Man & Gor Securities.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

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