Le 21 juin, la Biélorussie pourrait être exclue du système général de préférences de l'Union européenne qui accorde des facilités aux pays en voie de développement dans les échanges avec les Etats européens. Cette décision a été prise il y a six mois, suite à la violation par Minsk, aux yeux de Bruxelles, des droits des syndicats indépendants. Selon les médias européens, les pertes de Minsk en cas d'exclusion du système de préférences pourraient s'élever à 400 millions de dollars par an.
"Nous sommes ouverts à la discussion sur ces questions à condition que nos partenaires européens soient eux aussi disposés à dialoguer", a indiqué le diplomate biélorusse.
Si l'Union européenne décide néanmoins d'exclure la Biélorussie de son système général de préférences, "cette décision sera infondée, contre-productive et antipopulaire". De l'avis du diplomate, si la Biélorussie est privée des facilités dans les échanges avec les pays européens, "cela portera un coup dur aux intérêts des Biélorusses dont le bien-être préoccupe tant l'Union européenne", a indiqué Andreï Popov.
