"Les Iraniens nous ont demandé de leur vendre de l'essence, et nous avons donné notre accord", a déclaré M. Ramirez. Cependant, le ministre a refusé de citer les détails des ententes intervenues, indique l'agence.
Cette déclaration intervient une semaine après l'introduction par les dirigeants iraniens de restrictions intérieures sur la consommation d'essence: à présent, les propriétaires d'automobiles particulières peuvent acheter au maximum 100 litres d'essence par mois.
Ces mesures ont suscité le mécontentement des automobilistes, ce qui a entraîné des troubles. Des conducteurs en colère ont incendié une vingtaine de stations service, et plus de 80 personnes ont été arrêtées par la police.
L'approvisionnement en essence est un problème récurrent pour l'Iran, qui occupe la deuxième place au monde pour l'extraction du brut mais éprouve des difficultés en raison du rendement insuffisant de ses raffineries de pétrole. L'Iran est capable de satisfaire 40% de ses besoins en essence, et est par conséquent contraint d'importer les 60% restants.
Rafael Ramirez accompagne le président vénézuélien au cours de sa visite en Iran. Lundi dernier, les présidents des deux pays, Mahmoud Ahmadinejad et Hugo Chavez, ont posé la première pierre d'une usine de production de méthanol, utilisé dans la production de carburant pour automobiles.
La construction d'une usine analogue est prévue au Venezuela.
