Joukov table sur une croissance de 7% de l'économie russe

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MOSCOU, 10 juillet - RIA Novosti. La croissance du produit intérieur brut (PIB) et de la production industrielle en Russie doit s'élever en 2007 à 7%, a estimé mardi à Moscou le vice-premier ministre russe Alexandre Joukov.

"Je pense que, d'ici fin 2007, nous déboucherons sur une croissance économique d'au moins 7% et sur une croissance similaire de la production industrielle", a-t-il indiqué lors d'une conférence sur le thème "Des entreprises nouvelles dans une Russie nouvelle".

La prévision officielle de la croissance du PIB en 2007 est de 6,5%, mais le ministère du Développement économique et du Commerce promet déjà de la revoir à la hausse. Pour la production industrielle, la prévision officielle est de 5,2%. Les principaux indices économiques pour 2007 seront modifiés compte tenu de leur dynamique au premier semestre.

"L'important, a cependant noté M. Joukov, n'est pas le rythme, mais la qualité de la croissance économique."

Selon M. Joukov, l'objectif de la politique économique appliquée ces dernières années par le gouvernement russe consiste à réduire la dépendance énergétique et à accélérer la croissance des industries de transformation. Et cet objectif a été atteint: au premier semestre, la croissance économique est essentiellement due à celle des industries de transformation qui s'est élevée à 12-14%. La croissance la plus élevée a été affichée par le secteur du logement qui a progressé de 40% par rapport au premier semestre de 2006.

L'afflux croissant de capitaux en Russie témoigne d'un assainissement du climat d'investissement dans le pays: en 2006, l'afflux net a dépassé les 40 milliards de dollars, alors que la Russie a déjà accueilli 67 milliards de dollars depuis le début de 2007. "Si l'argent fuyait le pays auparavant, on voit aujourd'hui des usines d'assemblage et de fabrication de voitures pousser comme des champignons, et des capitaux affluent massivement dans le secteur de l'énergie", a constaté M. Joukov.

Dans le même temps, a poursuivi le responsable russe, l'afflux de capitaux exerce des pressions sur l'économie nationale et provoque la hausse du taux d'inflation par rapport au début de l'année. "Cette année, notre objectif est d'endiguer l'inflation à 8% avant de la réduire à 5% par an. Cela contribuera encore davantage à assainir le climat d'investissement et à rendre les crédits moins chers", a-t-il indiqué.

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