"Nous avons obtenu l'accord du Cambodge, et nous signerons tous les documents nécessaires dans les semaines à venir", a indiqué M. Kouchnirenko qui assume les fonctions de directeur adjoint du département des négociations commerciales au ministère russe du Développement économique et du Commerce.
Un nouveau round des consultations bilatérales avec l'Arabie saoudite est par ailleurs prévu pour le 23 juillet à Genève.
La Russie a déjà achevé les négociations avec presque 60 pays membres de l'OMC en prévision de son adhésion à l'Organisation. Elle vient de signer un protocole d'adhésion avec le Guatemala fin juin et avec le Vietnam début juillet. Il lui reste encore à signer les protocoles d'adhésion avec le Cambodge, l'Arabie saoudite et la Géorgie.
Si l'Ukraine parvient à entrer dans l'OMC avec six mois d'avance sur la Russie, elle pourra elle-même entrer en négociation avec Moscou, a précisé M. Kouchnirenko. "La pratique montre que négocier avec ses voisins est la chose la plus difficile", a-t-il relevé, en rappelant que le différend avec la Géorgie n'était toujours pas réglé.
La Géorgie pointe du doigt deux des trois postes de contrôle à la frontière russo-géorgienne auxquels les douaniers géorgiens n'ont pas d'accès car ils se trouvent dans les républiques autoproclamées d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie. Tbilissi souhaite que les postes de contrôle soient contrôlés par des douaniers géorgiens ou simplement fermés. Selon le ministère russe du Développement économique et du Commerce, cette question ne relève pas de la compétence de l'OMC.
