Pétrole: de nouvelles sociétés étrangères pourraient perdre leurs licences en Russie (Vremia novosteï)

S'abonner
MOSCOU, 27 juillet - RIA Novosti. Plusieurs compagnies étrangères du pétrole et du gaz risquent prochainement de perdre leurs licences en Russie, même pour de tout petits gisements. Le Service fédéral de contrôle en matière d'exploitation des ressources naturelles (Rosprirodnadzor) a entamé une vérification inopinée des activités déployées en Russie par les sociétés dont les actions se négocient à la Bourse de Londres, a annoncé le ministère russe des Ressources naturelles. Sur la liste noire figurent les britanniques Timan Oil & Gas, Urals Energy et JKX Oil & Gas ainsi que le suédois Lundin Petroleum et le canadien Heritage Oil.

Selon le directeur adjoint de Rosprirodnadzor, Oleg Mitvol, ces compagnies profitent de l'éloignement géographique de la Russie et fournissent aux investisseurs occidentaux de fausses informations sur leurs projets et leurs réserves d'hydrocarbures.

Ces compagnies ont beaucoup de choses en commun: elles disposent toutes, aux quatre coins de la Russie, de terrains dont les réserves prouvées sont petites, leurs actions se négocient sur la place principale ou sur le marché d'investissement alternatif (AIM) de la Bourse de Londres depuis deux ans au maximum, et toutes comptent des participations russes directes ou indirectes dans leur capital.

Il est peu probable que la Bourse de Londres soit prête à lancer, à cause de ces compagnies, une enquête interne susceptible de provoquer un scandale retentissant. Et tout porte à croire que le règlement de tous les problèmes sera à la charge de Moscou.

La compagnie indépendante suédoise Lundin Petroleum est un cas d'exception. En juin dernier, cette société qui dispose de capacités de production en France, en Tunisie, aux Pays-Bas, en Norvège, au Venezuela, en Indonésie et en Grande-Bretagne a déjà failli perdre la licence d'exploitation du champ pétrolier de Laganski, en mer Caspienne. On a appris récemment qu'elle venait d'accepter de vendre 50% du projet à Gazprom, ce qui aurait reporté le retrait de la licence. Même si M. Mitvol a l'intention de vérifier plusieurs champs pétroliers dans la république des Komis qui avaient appartenu à Valkyries Petroleum (absorbé par Lundin en mai 2006), on voit bien que les Suédois ont appris à travailler en Russie.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала