Selon le président exécutif d'EADS, l'avion russe entrera en scène quand l'A320 approchera de la fin de son cycle de vie et nécessitera une solution de rechange. Mais cela ne veut pas dire que le MS-21 pourrait le remplacer à l'échelle mondiale, car Airbus développe actuellement son propre avion moyen-courrier de génération suivante.
A en croire les prévisions rendues publiques mercredi par Craig Jones, vice-président de Boeing Commercial Airplanes chargée des ventes en Russie et dans les pays de la CEI, les compagnies aériennes de cette partie du globe achèteront dans les vingt années à venir 470 avions moyen-courriers pour une valeur totale de 30 milliards de dollars. Dans les prévisions, cette classe d'avions est définie comme "avions dont la capacité en passagers est égale à celle du Boeing-737", car c'est avec ce dernier modèle que les constructeurs américains espèrent subvenir aux besoins locaux en moyen-courriers.
Toujours selon les calculs de Boeing, les moyen-courriers doivent constituer dans les vingt prochaines années le principal segment (44%) du marché régional des avions commerciaux que les experts américains évaluent à 70 milliards de dollars, et 43% seront dévolus aux jets régionaux que ni Boeing ni Airbus ne fabriquent.
Le segment des long-courriers, où les deux géants pourraient rivaliser, représente environ 11% du marché du matériel arien, tandis que les avions à grande capacité en passagers, tels le Boeing-747 ou l'A380, n'absorberont que 2% de l'argent que les compagnies aériennes de la région sont prêtes à dépenser pour se doter de nouveaux appareils d'ici vingt ans.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
