"Le Venezuela confirme sa ferme volonté d'entamer prochainement la construction du plus grand gazoduc d'Amérique latine qui reliera dans un premier temps la ville vénézuélienne de Guiria à la ville brésilienne de Manaus. Je pense que ce gazoduc servira d'ossature à l'intégration énergétique du continent sud-américain", a déclaré M. Chavez à l'issue des pourparlers avec le président brésilien.
Les dirigeants brésilien et vénézuélien ont décidé d'organiser tous les trimestres des rencontres au sommet pour coordonner les efforts des compagnies publiques Petrobras (Brésil) et PDVSA (Venezuela).
Selon des spécialistes, la construction de ce gazoduc de plus de 8.000 km de long coûtera la somme de 20 milliards de dollars et devrait prendre cinq à sept ans.
Le Venezuela entend exporter grâce à ce nouveau gazoduc jusqu'à 150 millions de mètres cubes de gaz par jour vers le Brésil et l'Argentine qui souffrent d'une pénurie d'hydrocarbures.
La Russie avait manifesté son intérêt pour le projet de Gazoduc sud-américain. Caracas avait ainsi confié au géant gazier russe Gazprom la mission d'élaborer un Schéma général de développement du secteur gazier vénézuélien.
Les réserves prouvées de gaz naturel du Venezuela s'élèvent à 4.300 milliards de mètres cubes (7% des réserves mondiales). A l'heure actuelle, le pays produit près de 70 milliards de mètres cubes de gaz tous les ans, la totalité de la production étant consommée à l'intérieur du pays.
