Gazoduc Iran-Pakistan-Inde: Téhéran et Islamabad prêts à signer, New Dehli en proie au doute

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L'Iran est prêt à signer avec le Pakistan un contrat bilatéral sur la construction du gazoduc Iran-Pakistan-Inde, l'Inde n'ayant pas résolu pour l'instant les problèmes rencontrés dans ce projet commun, a déclaré mercredi le ministre iranien du Pétrole par intérim, Gholam Hossein Nozari.
TEHERAN, 27 septembre - RIA Novosti. L'Iran est prêt à signer avec le Pakistan un contrat bilatéral sur la construction du gazoduc Iran-Pakistan-Inde, l'Inde n'ayant pas résolu pour l'instant les problèmes rencontrés dans ce projet commun, a déclaré mercredi le ministre iranien du Pétrole par intérim, Gholam Hossein Nozari.

"Les négociations avec le Pakistan sur le gazoduc ont démarré il y a deux jours, et l'Inde n'ayant pas réussi à résoudre ses difficultés, nous signerons ce contrat avec le Pakistan", a affirmé M. Nozari aux journalistes.

"Nous progressons dans notre entente avec le Pakistan, et si l'Inde se joint à ce projet, nous signerons un contrat tripartite", a-t-il ajouté.

Le deuxième round des négociations entre l'Iran et le Pakistan sur la construction du gazoduc a débuté lundi 24 septembre à Téhéran au niveau des experts.

Le thème principal des négociations est l'étude du contrat d'exportation du gaz iranien vers le Pakistan et l'Inde. L'absence de spécialistes indiens a cependant mis en doute la possibilité d'arriver à un accord tripartite sur le projet. Selon les médias iraniens, les Indiens ne se seraient pas rendus à Téhéran en raison de leurs divergences avec le Pakistan au sujet du prix du transit du gaz iranien.

Le premier round des négociations s'était déroulé le 30 août au Pakistan où l'Inde était également absente, ce que New Delhi avait justifié en arguant ne pas être prêt à mener des consultations.

La capacité d'écoulement du gazoduc en projet, d'une longueur de 2.300 km, sera de 21,1 milliards de mètres cube de gaz naturel par an, l'Inde et le Pakistan prévoyant de se partager ce volume à parts égales.

Les spécialistes estiment la réalisation du projet à 7,5 milliards de dollars. Le gazoduc, qui pourrait entrer en service en 2011, devrait par la suite voir sa capacité multipliée par 2,5. Washington, désireux d'isoler l'Iran sur la scène internationale, soumet l'Inde et le Pakistan à une forte pression afin d'obtenir de ces pays qu'ils renoncent à leurs accords avec Téhéran en matière d'hydrocarbures.

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