"Les investissements cumulés, intérieurs et extérieurs, s'élevaient à 40 milliards de dollars en 2000, à 168 milliards l'an dernier et atteindront, d'après les prévisions conservatrices des ministères des Finances et du Développement économique, 360 milliards de dollars en 2010", a indiqué le ministre.
La Russie n'a pas connu pareil accroissement ces trente dernières années, a-t-il ajouté.
La situation macroéconomique et les institutions vouées au développement permettront d'y parvenir, a noté Alexeï Koudrine. Les investissements dans les transports, les télécommunications, le bâtiment et le commerce s'accroîtront à un rythme particulièrement élevé, selon lui.
"En revanche, l'accroissement le moins important sera constaté dans le secteur des constructions mécaniques et des hautes technologies", a estimé Alexeï Koudrine.
Le ministre a expliqué cet état de choses par le fait que ces secteurs ont besoin de crédits à long terme, le délai de retour sur investissement de ces projets étant de 7 à 10 ans au minimum.
La situation macroéconomique actuelle n'est pas en mesure de garantir des crédits à long terme à des taux d'intérêts acceptables, en raison d'une inflation insuffisamment basse, a-t-il expliqué.
Le gouvernement russe table sur 8% d'inflation cette année.