Gazprom avait annoncé plus tôt qu'il pourrait commencer à réduire ses livraisons en Ukraine si Kiev ne réglait pas sa dette, à hauteur de plus de 1,3 milliard de dollars, avant fin octobre. Mardi le groupe russe en avait averti ses partenaires européens.
"Pour nos collègues ukrainiens, ce problème n'a rien de nouveau. Depuis des mois, nous menons des négociations intenses avec eux, en cherchant à trouver des solutions au problème. Cette information n'est donc une nouvelle que pour nos consommateurs européens", a indiqué le porte-parole du holding gazier dans un entretien à la chaîne de télévision Vesti mardi soir.
Dans les jours à venir, Gazprom publiera ses comptes rendus d'après les normes internationales et qui contiendront l'information sur l'accroissement des arriérés de paiement de ses consommateurs, selon lui.
"En tout état de cause, cette information se retrouverait sur le marché", a noté M. Kouprianov.
A son avis, le conflit sera considéré comme réglé dès que Gazprom aura commencé à recevoir des paiements. Actuellement, le gouvernement ukrainien a uniquement promis de prendre sous son contrôle la situation autour de la dette gazière de Kiev.
Le porte-parole de Gazprom s'est refusé de commenter la déclaration d'Ioulia Timochenko qui a promis, au cas où elle deviendrait premier ministre, de revoir obligatoirement les rapports de Kiev avec Gazprom.
"Pour l'instant, on ne comprend pas bien de quoi il s'agit", s'est-il contenté de noter.