"Sur cette question, nous avons trouvé un langage commun. Avec Gediminas Kirkilas, nous avons convenu de créer un groupe de travail au niveau des ministres de l'Economie", a-t-il noté.
Le premier ministre biélorusse a expliqué sa position par le fait que la nouvelle centrale sera construite à proximité de la frontière biélorusse, sur la rive sud du lac Druksiai, à 39 km d'Ignalina (emplacement de la centrale nucléaire lituanienne qui doit être fermée d'ici à 2010) et à 6 km de la ville de Visaginas. La frontière avec la Biélorussie passe par le lac qui appartient à 40% à la Biélorussie.
De son côté, le premier ministre lituanien a déclaré à la radio que la Lituanie et la Biélorussie sont des alliées dans le domaine énergétique.
"Sans doute, sommes-nous alliés, car la Biélorussie fait, elle aussi, l'objet de pressions sur le plan des prix, des fournitures de gaz, etc. Elle a aussi des problèmes d'approvisionnement en pétrole. Des projets et des propositions ont été formulés. Je pense que c'est l'un des domaines qui nous lie en tant que voisins, car des conduites de transit passent par le territoire biélorusse. Nous avons en plus un lac commun à proximité duquel se trouve une centrale nucléaire et où une nouvelle sera construite. Nous avons beaucoup de problèmes communs", a encore noté le premier ministre lituanien.