A la mi-janvier 2008, l'Algérie a renvoyé 15 chasseurs, livrés en 2006-2007, arguant que des pièces défectueuses avaient été utilisées dans la construction des appareils.
"Aucune menace ne pèse sur les autres contrats", a indiqué M. Doutov dans une interview livrée au quotidien russe Vedomosti, ajoutant que le ministère russe de la Défense était intéressé par ces appareils.
Le contrat d'acquisition des MiG-29SMT avait été conclu dans le cadre d'un accord sur la coopération militaire et technique d'un montant total de plus de sept milliards de dollars, intervenu au cours de la visite du président Vladimir Poutine en Algérie (mars 2006). La Russie s'était engagée, à mesure de la réalisation de ces contrats, à déduire ces sommes de la dette de l'Algérie envers l'ex-URSS atteignant 4,7 milliards de dollars.
"Les raisons du refus de la partie algérienne sont plutôt à rechercher dans la sphère politique, et sont sans relation avec l'industrie. Chaque pays mène une recherche indépendante de partenaires, et le domaine de l'armement n'échappe pas à cette règle", a déclaré le directeur de Rosprom.