"Nous avons reçu pour instruction de la part du président Poutine de relancer les négociations. De toute évidence, les Italiens, à l'issue de la rencontre en Sardaigne (entre Poutine et Berlusconi), ont formulé de nouvelles propositions", a-t-il noté.
Le 18 avril, lors de sa rencontre en Sardaigne avec le leader du parti vainqueur des récentes législatives italiennes, Silvio Berlusconi, Vladimir Poutine a annoncé avoir eu sur ce sujet un entretien avec le président du directoire d'Aeroflot, Viktor Ivanov, et déclaré que la compagnie aérienne russe était prête à reprendre les négociations. Entretemps, la direction d'Aeroflot avait jusque là fait savoir son refus de revenir sur la question du rachat d'Alitalia dont les pertes en 2006 s'étaient montées à 380 millions d'euros.
L'investisseur stratégique recherché par les autorités italiennes devra prendre des mesures d'assainissement financier et économique à l'égard du transporteur aérien.
Lors d'un appel d'offres sur l'acquisition du bloc public, les dirigeants d'Alitalia avaient alors privilégié le plan d'Air France-KLM. Plus tard, ces négociations avaient été approuvées par le ministère italien des Finances, détenteur de ce bloc.
En mars, Air France-KLM a toutefois annoncé la suspension des négociations en raison du refus des syndicats italiens d'accepter le plan d'assainissement de la compagnie au bord de la faillite.