"Pour moi, la crise dans le Caucase n'a eu aucune répercussion sur les investissements étrangers en Russie", a indiqué M. Poutine.
Concernant la fuite des capitaux, M. Poutine a rappelé que celle-ci avait été comprise entre 15 et 25 milliards de dollars pendant de longues années, niant la relation de cause à effet directe entre la récente intensification de ce phénomène et le conflit avec la Géorgie autour de l'Ossétie du Sud.
"L'année 2007 a été positive: avec l'entrée de 81 milliards de dollars, nous serons cette année aux alentours de 45 milliards de dollars. À vrai dire, nous n'avons pas besoin de plus parce que cela augmenterait trop fortement nos liquidités et du même coup nourrirait l'inflation", a-t-il fait savoir.
"La Russie continue à se développer très rapidement. J'avais fixé en 2003 l'objectif à moyen terme d'un doublement du PIB. Nous y arriverons fin 2009 ou début 2010", a déclaré le premier ministre.
Malgré une croissance économique à 8,1% en 2007 et le maintien de cette tendance actuellement, M. Poutine a reconnu les problèmes liés à l'inflation galopante.
"Nous avons, il est vrai, une reprise de l'inflation, mais comme tous les pays occidentaux", a-t-il conclu.