Selon lui, "on s'attend à une baisse de la production de brut des pays membres d'un million de barils par jour, voire plus".
La décision devrait être adoptée "à la suite d'un examen minutieux des facteurs régionaux et pas uniquement en se fondant sur des prévisions".
L'organisation des principaux pays producteurs de pétrole a fait savoir jeudi que la conférence extraordinaire consacrée à la crise financière, initialement prévue le 24 novembre, était avancée au 18. En septembre, le cartel avait annoncé une réduction de sa production réelle de 520.000 barils par jour, celle-ci s'élevant désormais à 28,8 millions de barils quotidiens.
Selon M. Attiyah, le report de la conférence de novembre est dicté par "la nécessité de prendre des mesures avant que la situation n'empire".
L'OPEP se penchera à cette occasion sur l'influence de la crise économique mondiale sur le marché énergétique mondial, alors que le pétrole est tombé jeudi sous la barre psychologique des 70 dollars.
L'OPEP regroupe l'Algérie, l'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Equateur, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar et le Venezuela, qui produisent 42% du pétrole brut mondial.