"Je pense que cette crise signifie que la pénurie sera ressentie bien plus tôt (qu'on ne le croit)", a noté M. Miller, expliquant que cela serait le résultat d'un sous-investissent, qui a déjà commencé, dans la production.
Les experts estiment que, dans quelques années, la demande de pétrole dépassera largement l'offre.
Interrogé sur les projets de Gazprom pour 2009 et notamment sur une éventuelle réduction de sa production en raison de la crise, M. Miller a indiqué que "le travail de Gazprom est dicté par le marché".
"Nous produisons autant de gaz qu'il en faut. Les capacités de production de Gazprom sont bien plus importantes que sa production. En 2009, nous produirons autant de gaz qu'il en faudra. S'il en faut plus, nous produirons davantage, s'il en faut moins, nous produirons moins", a-t-il fait savoir.