Lors de la visite du président Daniel Ortega à Moscou en décembre, les dirigeants russes ont fait savoir leur intérêt pour faire du Nicaragua une "tête de pont" pour les entreprises russes productrices de machines agricoles et d'engrais chimiques, à des prix de faveur.
"La Russie souhaite construire au Nicaragua une usine d'assemblage de machines agricoles. De notre propre expérience, nous connaissons la robustesse des tracteurs russes", a indiqué le ministre.
Selon M. Bucardon, plusieurs entreprises russes ont fait connaître leurs projets de financer la création au Nicaragua d'une chocolaterie qui fonctionnerait grâce aux matières premières locales.
"Le Nicaragua cultive des fèves de cacao, des arachides, du sésame, ce dont l'industrie alimentaire russe a réellement besoin", a rappelé le ministre.
Un groupe important de chefs d'entreprise russes se rendra en janvier prochain au Nicaragua, pour voir sur les lieux les possibilités qu'offre le Nicaragua sur ce plan.
D'autre part, une visite d'un groupe de spécialistes du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire est prévue pour ce même mois. Ils devront visiter des abattoirs locaux et délivrer des certificats confirmant la qualité de la viande de boeuf nicaraguayen en prévision de son exportation vers la Russie.
