La compagnie ukrainienne Naftogaz a pour sa part annoncé que Gazprom avait complètement interrompu ce mercredi les livraisons de gaz à l'Ukraine.
"A 7h44 (heure locale), l'approvisionnement a complètement cessé à travers la station de comptage russe de Soudja", a annoncé le service de presse de Naftogaz.
Conséquence du bras de fer opposant Moscou et Kiev, la Hongrie, la Serbie, la République de Macédoine, la Croatie, la Bulgarie, la Turquie, la Grèce et la Bosnie ont cessé mardi de recevoir du gaz russe.
Les fournitures à destination de l'Italie, la Pologne, la France, la République tchèque, l'Autriche, la Slovaquie et la Slovénie ont quant à elles été sérieusement perturbées.
Gazprom a coupé le robinet des livraisons de combustible bleu à l'Ukraine en raison de l'absence de contrat pour 2009 avec ce pays et de la dette contractée par Kiev.
La partie russe a en outre refusé de compenser le gaz destiné à des pays tiers illégalement ponctionné par l'Ukraine.
En raison des prélèvements réalisés côté ukrainien, les consommateurs européens ont été privés de 65,3 millions de mètres cube de gaz du 1er au 4 janvier. Moscou a enjoint Kiev de compenser ces volumes en puisant dans ses réserves propres.
