GDF a fait savoir mardi que les livraisons de gaz russe avaient chuté de 70%, alors que l'hexagone est actuellement touché par une vague de froid sans précédent.
"Je souhaite que la situation soit réglée au plus vite, conformément à la législation et aux contrats souscrits", a déclaré la ministre dont les propos sont retraduits du russe par RIA Novosti.
"Nous sommes disponibles afin d'aider à résoudre le conflit", a-t-elle indiqué, alors que les pays annoncent les uns après les autres la cessation des approvisionnements en gaz russe.
Mme Lagarde a rappelé que lors d'une rencontre tenue lundi avec le vice-président de Gazprom Alexandre Medvedev, celui-ci avait assuré que la compagnie publique russe respecterait ses engagements.
"Je souhaiterais qu'il en soit ainsi", a-t-elle poursuivi.
Gazprom a coupé le robinet des livraisons de combustible bleu à l'Ukraine en raison de l'absence de contrat pour 2009 et de la dette contractée par Kiev.
Naftogaz a annoncé que le géant russe Gazprom avait complètement interrompu ce mercredi les livraisons de gaz à l'Ukraine.
Selon Gazprom, l'Ukraine a fermé mercredi le quatrième et dernier gazoduc destiné à acheminer par son territoire le gaz russe vers l'Europe, le groupe russe accusant Kiev de réaliser des ponctions illégales de gaz destiné à l'Europe.
Conséquence du bras de fer opposant Moscou et Kiev, la Hongrie, la Serbie, la République de Macédoine, la Croatie, la Bulgarie, la Turquie, la Grèce, la Bosnie, la République tchèque, l'Autriche et la Slovaquie ont cessé entre mardi et mercredi de recevoir le gaz russe. La Pologne n'est quant à elle approvisionnée en combustible qu'à travers la Biélorussie.
Les fournitures à destination de l'Italie, la France et la Slovénie sont fortement perturbées.