"Je suis d'accord avec votre proposition, mais elle doit être mise en oeuvre avec le maximum de transparence, en présence d'observateurs internationaux", a déclaré M. Poutine lors de la rencontre qui s'est tenue à Strelna, en banlieue de Saint-Pétersbourg.
M. Miller a indiqué détenir un document prouvant que l'Ukraine a interrompu le transit du gaz russe à travers son territoire, un rapport d'une compagnie internationale indépendante et d'observateurs de Gazprom.
Selon le numéro un de Gazprom, l'Ukraine a fermé dans la nuit de mardi à mercredi l'ensemble des pipelines permettant l'exportation du gaz.
Jusqu'à présent, la partie russe a réduit les livraisons du gaz à l'Ukraine selon un volume équivalent à celui qu'elle accuse Naftogaz d'avoir "ponctionné illégalement" depuis le début de l'année.
Conséquence du bras de fer opposant Moscou et Kiev, la Hongrie, la Serbie, la République de Macédoine, la Croatie, la Bulgarie, la Turquie, la Grèce, la Bosnie, la République tchèque, l'Autriche et la Slovaquie ont cessé entre mardi et mercredi de recevoir le gaz russe. La Pologne n'est quant à elle approvisionnée en combustible qu'à travers la Biélorussie.
