"Ce protocole (...) qui sera ensuite paraphé par les représentants des gouvernements américain et allemand reflètera nos intérêts", a déclaré M.Gref lors d'une rencontre avec le premier ministre Vladimir Poutine.
M.Gref a rappelé que Sberbank était le principal créancier de la plupart des constructeurs automobiles russes.
"Pour nous, il est important d'être sûrs que pendant cette période difficile, le secteur automobile russe sera en mesure d'augmenter sa compétitivité et de poursuivre son développement. Pour nous, c'est un moyen de récupérer nos crédits et nous sommes intéressés à aider nos débiteurs", a-t-il indiqué.
Le constructeur allemand, filiale européenne de GM est parvenu à éviter la faillite grâce à sa reprise par l'équipementier austro-canadien Magna, allié avec les russes Sberbank et GAZ, aux termes d'un accord survenu entre GM et Magna vendredi 29 mai.
Magna devrait entrer dans le capital d'Opel à hauteur de 20%, GM et Sberbank de 35% chacun, tandis que les salariés conserveraient les 10% restants.
Le groupe automobile GAZ (Nijni-Novgorod, Volga) souhaite devenir partenaire industriel de Magna, offrant une partie de ses capacités pour la production de quelque 180.000 Opel par an.
Suite à ce marché, Opel se verra accorder un crédit à court terme à hauteur de 1,5 milliard d'euros, ainsi que des garanties publiques pour 4,5 milliards euros pour les 5 ans.
Magna projette de conserver les quatre usines Opel en Allemagne. 25.000 postes d'emploi seront préservés mais 2.600 supprimés.
