"Nous nous engageons dans une période difficile", a-t-il affirmé, précisant que cela tenait à la baisse de la consommation de céréales dans les pays qui en achetaient traditionnellement à la Russie: l'Egypte, l'Arabie saoudite, la Tunisie, le Maroc et d'autres. Ce facteur "nous amène à nous lancer sur d'autres marchés", a souligné M. Zlotchevski.
Selon lui, la consommation céréalière dans ces pays chutera de 9 millions de tonnes, dont 4 millions de tonnes de blé russe.
D'après l'expert, les exportateurs russes devraient poursuivre sans doute leur expansion vers les marchés d'Asie du sud-est. L'année dernière, la Russie a effectué ses premières livraisons de céréales au Japon et à la Corée du sud. "C'est un très vaste marché", a-t-il constaté, rappelant que sa conquête était aggravée par des problèmes logistiques.