Iamal: feu vert aux investissements étrangers dans les gisements gaziers (médias)

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Les compagnies étrangères seront invitées à participer à la création d'une nouvelle base importante de ressources pour la liquéfaction du gaz sur la péninsule de Iamal, lit-on jeudi dans le quotidien Kommersant.

Les compagnies étrangères seront invitées à participer à la création d'une nouvelle base importante de ressources pour la liquéfaction du gaz sur la péninsule de Iamal, lit-on jeudi dans le quotidien Kommersant.

En vue de les stimuler à investir dans un "nouveau Qatar arctique", les autorités sont prêtes à leur accorder toute une série de facilités, y compris le taux zéro de l'impôt sur l'extraction des minéraux utiles.

D'après les données de Gazprom, 11 gisements de gaz et 15 de condensat de pétrole et de gaz ont été découverts à Iamal et dans les eaux qui baignent cette péninsule, leurs réserves prospectées de la catégorie ABC1+C2 constituent 16 mille milliards de m3, les ressources prévisionnelles, 22 mille milliards de m3. Les réserves de condensat constituent 230,7 millions de tonnes, celles de pétrole, 291,8 millions de tonnes. Il est prévu d'y rattacher également le gisement de Chtokman en mer de Barents recelant 3700 milliards de m3. Les licences pour l'exploitation des gisements de Bovanenkovo, de Kharasavey, de Novy Port, de Krusenstern, de Tambeï du Nord et de l'Ouest, de Tassi et de Malyguin appartiennent déjà à Gazprom. Le gisement de Tambeï du Sud est contrôlé par Novatek.

Mais Gazprom a déjà reporté jusqu'en 2012 la mise en exploitation du gisement de Bovanenkovo, le sort du groupe des gisements de Tambeï est depuis longtemps à l'étude, mais la clarté y fait défaut. La question de savoir s'il est possible de le mettre en valeur plus tôt que ne le veut Gazprom sera examinée aujourd'hui. Selon la version printanière du projet du Schéma Général de développement de l'industrie gazière de la Russie, la mise en valeur des gisements de Tambeï est prévue à partir de 2025. Mais Novatek est prêt à mettre en valeur le gisement de Tambeï du Sud plus tôt, d'autant plus que 70 puits y ont déjà été forés. Les compagnies etrangères ont maintes fois manifesté leur intérêt pour ces projets.

A Iamal, les réserves de gaz dépassent celles de toute l'Europe, indique le président d'East European Gas Analysis Mikhaïl Kortchemkine. "Au Qatar, ses réserves constituent 25500 milliards de m3, ajoute l'expert. Mais l'acheminement du gaz qatari vers l'Europe nécessitera trois fois moins d'investissements que le gaz en provenance de Iamal".

Selon Mikhaïl Kortchemkine, il faut acheminer le gaz de Iamal vers les marchés par le réseau de gazoducs existant, en construisant un tronçon jusqu'à Yambourg, au lieu d'investir 50 milliards de dollars dans le nouveau réseau de gazoducs Bovanenkovo-Oukhta, comme prévoit de le faire Gazprom. Valeri Nesterov de Troïka Dialog indique que les problèmes relatifs aux prix du gaz et à son écoulement se sont aggravés dans le monde, car des marchés traditionnels comme celui des Etats-Unis "ont une capacité d'absorption moindre que cela était prévu". Selon l'expert, le recours aux projets étrangers et russes assurera une puissante percée technologique, ce qui rendra les projets moins onéreux.

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

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