Le prix du baril de Brent pourrait grimper jusqu'à 150 dollars sur fond de montée des tensions internationales autour de la Syrie, estiment les analystes de la Société Générale cités lundi par les médias européens.
"Nous pensons que dans les jours à venir, le Brent pourrait atteindre 120-125 dollars, que ce soit dans l'anticipation de l'offensive ou en réaction à l'annonce du début de cette offensive", explique l'économiste Michael Wittner dans une note adressée à ses clients.
Par la suite, le prix du baril de brut pourrait s'élever à 150 dollars si le conflit s'étend à d'importants pays producteurs comme l'Irak, ajoute M.Wittner. Toujours selon lui, cette flambée des prix sera certainement limitée dans le temps.
Suite aux rapports faisant état de l'emploi le 21 août dernier d'armes chimiques dans une banlieue de Damas, le prix de Brent a augemnté de 6%, passant de 109 à 116 dollars le baril, soit un niveau record depuis deux ans.
Samedi 31 août, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de donner le feu vert à une opération militaire contre le régime de Bachar el-Assad en réponse à l'attaque chimique présumée du 21 août. La France pourrait participer à l'opération, tandis que la Grande-Bretagne, le Canada et l'Allemagne ont décliné une telle possibilité.
