SAINT-PETERSBOURG, 12 août - RIA Novosti. Le musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg peut renoncer à la réalisation de ses projets en France après un incident survenu au musée de Vic-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle) où un vase prêté par l'Ermitage s'est fendu dans la vitrine le 22 juillet, a annoncé mercredi le musée.
"Le 22 juillet, un vase signé Émile Gallé a été découvert fendu dans sa vitrine lors d'une exposition temporaire intitulée "Émile Gallé: nature et symbolisme, influences du Japon" au musée Georges de la Tour. L'Ermitage n'a appris cette nouvelle que le 10 août par le biais des médias", "l'Ermitage est très étonné par la position de la partie française qui a préféré en informer la presse avant le musée de l'Ermitage. Cette position met en question la réalisation de plusieurs projets programmés pour 2010, l'Année de la Russie en France", lit-on dans un communiqué de presse du musée.
Les restaurateurs d'objets en verre et en métaux précieux russes ont contrôlé l'état de conservation des oeuvres avant de les envoyer en France où le vase a subi un autre contrôle conformément aux normes internationales. Les experts russes et français n'ont alors constaté rien d'inquiétant.
"Un restaurateur de l'Ermitage s'apprête à se rendre d'urgence à Vic-sur-Seille pour évaluer l'état du vase et le montant du préjudice. Après les travaux de restauration, le vase retrouvera sa place dans l'exposition du musée" de Saint-Pétersbourg, selon le communiqué.
Deux urnes aux orchidées ont été offerts par la ville de Paris à l'empereur russe Nicolas II et à son épouse Alexandre Fiodorova pendant leur visite en France en 1896. Ces verreries d'Émile Gallé, pionnier de l'Art Nouveau, sont des "vases parlants" gravés de références poétiques.
