RS-20: Moscou et Kiev exploitent en commun des missiles capables de contrer l'ABM

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Les membres du Conseil de la fédération (chambre haute du parlement russe) ont ratifié l'accord russo-ukrainien sur le prolongement de l'utilisation commune de missiles balistiques RS-20 (code OTAN SS-18 Satan).
MOSCOU, 30 janvier - RIA Novosti. Les membres du Conseil de la fédération (chambre haute du parlement russe) ont ratifié l'accord russo-ukrainien sur le prolongement de l'utilisation commune de missiles balistiques RS-20 (code OTAN SS-18 Satan).

Selon Vadim Goustov, président du comité de la chambre haute pour les affaires de la Communauté des États Indépendants (CEI), le document pose les fondements juridiques régissant la coopération russo-ukrainienne en vue du prolongement de l'exploitation commune du système de missiles balistiques RS-20.

"L'accord d'utilisation commune est prolongé pour une période de 15 à 25 ans", a-t-il ajouté.

M. Goustov a ajouté que cet accord serait appliqué par les organes nommés par les gouvernements russe et ukrainien à cet effet. Ils seront chargés de réaliser des études scientifiques, de créer les mécanismes de coordination pour l'évaluation technique de la batterie, et réaliseront les travaux d'entretien nécessaires.

"Des mesures de protection des informations secrètes et établissant les responsabilités en cas de dommage ont été définies", a-t-il ajouté.

La ratification de l'accord renforcera les capacités défensives de la Russie, selon M. Goustov.

L'accord intergouvernemental russo-ukrainien relatif à la prolongation de l'utilisation commune de missiles intercontinentaux a été ratifié le 25 janvier par la Douma d'Etat (chambre basse du parlement russe).

Un document signé en février 2006 à Moscou définissait les modalités et les mécanismes d'évaluation technique et de prolongement de l'utilisation commune de missiles balistiques RS-20 entre 15 et 25 ans, ce qui permettra à la Russie de maintenir les forces nucléaires stratégiques à terre en état d'alerte permanente.

Une note annexe à ce document informe que l'accord permettra de maintenir au sein des forces nucléaires stratégiques le complexe de missiles, capable de contrer le bouclier antimissile (ABM).

Ceci est particulièrement important face à l'éventuelle implantation par Washington d'un système ABM comprenant un radar en République tchèque et dix intercepteurs en Pologne, dont le premier devrait entrer en service en 2011.

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