"La décision de détruire le satellite américain n'est pas si inoffensive qu'on veut le dire, surtout au moment où les États-Unis refusent de participer aux négociations sur l'interdiction de la course aux armements dans l'espace extra-atmosphérique", a indiqué le ministère.
"Nous avons l'impression que les États-Unis essaient de profiter de la panne du satellite pour tester les éléments de leur bouclier antimissile dans la lutte contre les satellites. Les missiles antimissiles seront dotés d'équipements de télémétrie qui ne sont pas nécessaires pour constater la destruction du satellite, mais permettent de tester le missile intercepteur. Les discussions sur le danger du satellite sont appelées à justifier des essais classiques d'une arme antisatellite", a indiqué le ministère.