"En déployant peu à peu des éléments de la défense antimissile, nous allons nous retrouver avec un réseau global à proximité de nos frontières", a-t-il déclaré en référence aux éléments que Washington souhaite implanter en République tchèque et en Pologne afin de parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord.
"Nous envisageons des mesures asymétriques en réponse au déploiement de l'ABM en Europe, que je ne peux pas évoquer. Ces mesures sont destinées à neutraliser les risques menaçant notre sécurité nationale", a-t-il conclu.
La Russie s'oppose catégoriquement au déploiement de la troisième zone de positionnement du bouclier antimissile américain en Europe orientale, à proximité de ses frontières, qualifiant cette démarche d'atteinte à sa sécurité nationale et redoutant que les radars ne permettent de surveiller le territoire russe.
Le nouveau président russe Dmitri Medvedev a récemment réaffirmé dans une déclaration commune avec son homologue chinois Hu Jintao que l'ABM "n'est pas de nature à préserver l'équilibre stratégique et la sécurité" dans le monde, reprenant la position de son prédécesseur Vladimir Poutine.
