Fin février, Moscou avait dénoncé l'accord avec l'Ukraine sur l'utilisation conjointe des radars à Sébastopol (Crimée) et Moukatchevo (Ukraine occidentale). Kiev avait qualifié cette mesure d' "inamicale".
Kiev espère les moderniser pour "pourvoir les utiliser dans l'intérêt de l'Ukraine et de la communauté internationale", selon M. Tchaly. Il s'agit de projets aussi bien civils que de garantie de la sécurité, a-t-il précisé.
Selon lui, il faut trouver "la manière dont pourront être utilisées les données fournies par ces radars".
Vendredi, le président ukrainien a mené une réunion sur les problèmes du complexe militaro-industriel du pays. La question des radars y a été examinée.
L'accord russo-ukrainien de 1997 prévoyait le maintien en service des radars dans l'axe sud-ouest et ouest. Ce document spécifiait les engagements mutuels des deux pays et les principes de l'utilisation des systèmes de pré-alerte contre les attaques de missiles et de contrôle de l'Espace.
Une source interne au gouvernement russe a annoncé à RIA Novosti que la décision de dénoncer l'accord de 1997 avait été prise après le refus de fait de l'Ukraine de remplir ses engagements internationaux visant à maintenir en état opérationnel les éléments qu'elle possède dans les radars de Sébastopol et Moukatchevo.