"Les récents événements en Ossétie du Sud ont montré que certains pays pensaient encore en termes de "guerre froide". Et nous ne pouvons pas exclure une situation dans laquelle, à la suite de causes politiques artificielles, certains fournisseurs étrangers pourraient cesser leur coopération avec la Russie", a noté M.Ivanov au cours de la séance consacrée à la production de nouvelle génération de systèmes d'optique électronique pour la technique militaire russe.
"La stabilité du complexe des industries de défense et du secteur d'optique électronique en particulier doit reposer en grand partie sur notre propre potentiel. Pour le moment, nous en avons les capacités", a noté Sergueï Ivanov, soulignant que "le potentiel de défense russe est une affaire intérieure, et personne ne peut l'assurer mieux que nous".
Il n'est pas rare d'entendre ces derniers temps des demandes visant à simplifier la procédure de délivrance des autorisations d'utilisation d'éléments étrangers dans l'armement russe.
"Pourtant, suivant cette logique, si nous commençons maintenant à développer l'assemblage d'appareils à base de composants étrangers qui sont de meilleure qualité et souvent moins chers, demain nous serons obligés d'acheter à l'étranger les systèmes déjà prêts, puis les armements eux-mêmes", a prévenu le vice-premier ministre russe.
